La présidente actuelle de DGLaos, Martine Liboureau confie :
« L’association est aujourd’hui orpheline mais elle va respecter et poursuivre l’oeuvre de Daniel, avec la même passion »
Daniel Gilbert sur le site d’une future école au Laos | OUEST-FRANCE
Publié le 15/06/2021 à 05h05
Nécrologie
Comme il l’avait demandé, ses proches n’ont fait ni avis de décès, ni cérémonie.
Il s’en est allé dans l’intimité familiale le 26 mai dernier, touché par la maladie.
Vouvantais d’adoption depuis15 ans, grand amateur de musique d’orgue et d’art, il oeuvrait auprès de Penny, son épouse, artiste peintre qu’il soutenait.
Écrivain et cinéaste
Né à La Châtaigneraie en 1944, deuxième d’une famille de cinq enfants et
« fier d’être filsd’agriculteurs »
, Daniel Gilbert fait une carrière dans l’informatique en région parisienne.
Àpartir de 2003, il se passionne pour le Laos où il effectue pas moins de 27 séjours d’un à deux mois dans les villages du nord du pays.
Il y est amicalement accueilli, ce qui lui permet de faire deux livres et de nombreux films .
Humaniste et passionné du Laos, le Vouventais d’adoption restera initiateur
d’une organisation non gouvernementale (ONG) au Laos qui poursuivra son oeuvre.
Vouvant. Daniel Gilbert est parti très discrètement
Deux livres et de nombreux films :
De formidables documentaires sur les ethnies de cette région, aujourd’hui des références sur le Laos.
Homme de conviction et d’engagement, il crée en 2007 le « Programme école Lao » pour les villages isolés, en total bénévolat avec d’autres ONG françaises et en y affectant le bénéfice des ventes de ses livres.
Puis en 2011, c’est un engagement personnel total avec la créationde l’ONG DGLaos.
Il se donne sans compter avec une immense générosité pour l’éducation des jeunes des écoles multiethniques, aux normes du Laos, ouvertes à tous, garçons et filles.
Les villageois assurant la main-d’oeuvre, treize bâtiments scolaires dans neuf villages voient lejour grâce aux adhésions à l’association, à de généreux donateurs privés et à des fondations.
Il en assure lui-même le suivi. Le financement de la dernière école vient de s’achever, tout cela en bonne relation avec les autorités locales.
De plus, Daniel Gilbert a également organisé pour treize enfants démunis, des opérations qui ont changé leur vie.
L’homme était intarissable lorsqu’il évoquait son amour de ce pays.
Au Laos comme ici, nombreux sont les amis qui le pleurent.
La présidente actuelle de DGLaos, Martine Liboureau confie :
« L’association est aujourd’hui orpheline mais elle va respecter et poursuivre l’oeuvre de Daniel, avec la même passion »
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www.dglaos.com